Allianz Risk Barometer : une vue d’ensemble mondiale et la perspective belge 

1. Incidents cybernétiques (38%): Pour la quatrième année consécutive, les risques cybernétiques sont perçus comme la plus grande menace pour les entreprises. Les violations de données, les attaques par ransomware et les interruptions de services informatiques continuent d’impacter les activités. L’adoption croissante de l’intelligence artificielle (IA) et des services cloud accentue l’exposition aux cybermenaces. 
   
2. Interruption d’activité (31%): Les perturbations des chaînes d’approvisionnement, l’instabilité géopolitique et les défaillances opérationnelles maintiennent l’interruption d’activité en deuxième position. Les incidents cybernétiques et les catastrophes naturelles figurent parmi les principales causes de ces interruptions. 
   
3. Catastrophes naturelles (29%): L’augmentation en fréquence et en intensité des événements climatiques extrêmes place les catastrophes naturelles au troisième rang des risques majeurs. Le coût financier croissant des catastrophes liées au changement climatique pousse les entreprises à revoir leurs stratégies de résilience. 
   

Parmi les autres risques significatifs figurent les évolutions réglementaires (25%), le changement climatique (19%) et les développements macroéconomiques (15%). 

En Belgique, les entreprises sont confrontées à un mélange de tendances globales et de préoccupations spécifiques : 

1. Incidents cybernétiques : Comme au niveau mondial, les cyber-risques restent la principale inquiétude des entreprises belges. La surveillance accrue des réglementations sur la protection des données et la fréquence croissante des sinistres imposent une évaluation proactive des risques et des couvertures cyber adaptées. 
   
2. Interruption d’activité : En raison de l’intégration forte de la Belgique dans les chaînes d’approvisionnement mondiales, même de légères perturbations peuvent avoir un impact majeur. De plus en plus d’entreprises misent sur des évaluations de risques de la supply chain et des solutions d’assurance pour renforcer leur résilience. 
   
3. Évolutions réglementaires : Contrairement au classement mondial, les entreprises belges classent plus haut les évolutions législatives et réglementaires. La conformité aux réglementations européennes en matière d’ESG et de reporting de durabilité représente une charge croissante. Une gestion proactive des risques réglementaires et des solutions de transfert de risques adaptées sont essentielles. 
   
4. Changement climatique et catastrophes naturelles : Alors que les catastrophes naturelles figurent parmi les trois principaux risques mondiaux, les entreprises belges sont plus préoccupées par les risques réglementaires et de transition liés au changement climatique que par les événements climatiques catastrophiques eux-mêmes. La hausse des coûts d’assurance et les exigences ESG renforcent la demande pour des solutions de gestion des risques innovantes. 
   

• Résilience cybernétique : Mettre en place des mesures de cybersécurité robustes et des stratégies de gestion des risques.  
• Protection de la chaîne d’approvisionnement : Identifier les vulnérabilités et optimiser la couverture contre l’interruption d’activité. 
• Préparation réglementaire : Assurer la conformité avec des réglementations en constante évolution.  
• Adaptation au climat : Développer des stratégies proactives de gestion des risques durables. 

En conclusion, l’Allianz Risk Barometer met en lumière l’interconnexion entre les risques mondiaux et locaux. Si la perception des risques en Belgique reflète globalement les tendances internationales, l’environnement réglementaire et économique du pays pose des défis uniques. Comprendre ces risques est essentiel pour renforcer la résilience et garantir la durabilité à long terme dans un monde de plus en plus instable. En adoptant une approche proactive sur la cybersécurité, la conformité réglementaire et la gestion des chaînes d’approvisionnement, les entreprises belges seront mieux préparées à faire face aux défis du paysage des risques en 2025.