Rendements des LifeCycles pour l’année 2022

On le sait, 2022 a été une année particulièrement difficile au cours de laquelle presque toutes les classes d’actifs ont affiché des performances négatives (souvent très négatives). Il en va de même pour toutes les classes d’actifs représentées au sein des LifeCycles. Par conséquent, les 4 profils LifeCycle n’ont pas pu échapper à ces performances négatives et ont été négatifs tout au long de 2022.

Les actions mondiales se sont effondrées en 2022, enregistrant leurs pires performances annuelles depuis 2008, l'invasion de l'Ukraine par la Russie ayant aggravé des pressions inflationnistes déjà fortes et provoqué le plus grand choc des prix de l'énergie depuis les années 1970.

L’indice MSCI Emerging Markets (EM) a chuté pendant la majeure partie de l’année 2022, même si une reprise vers la fin de l’année a permis à l’indice de regagner un peu de terrain perdu. L’attitude agressive de la Réserve fédérale américaine en faveur d'une hausse des taux a pesé sur le sentiment, sapant les perspectives de l'économie mondiale. La bonne tenue du dollar américain a également constitué un frein à la performance en raison de l’augmentation des coûts d’emprunt pour les pays qui empruntent en dollars américains. Au niveau régional, les marchés d’Amérique latine ont le mieux résisté, mais les actions d'Asie et d'Europe de l'Est ont fortement chuté.

Les obligations mondiales se sont effondrées, les rendements atteignant des sommets depuis plusieurs années. Les prévisions d’inflation, déjà en hausse, ont été renforcées par la guerre entre la Russie et l’Ukraine, faisant craindre aux banques centrales un resserrement agressif de leur politique monétaire. Aux États-Unis, le rendement des bons du Trésor à 10 ans a augmenté d'environ 230 points de base (pb) pour clôturer le mois de décembre proche de 3,8 %. Les rendements des obligations européennes ont encore grimpé, celui des obligations allemandes à 10 ans terminant l’année au-dessus de 2,5 %, contre un rendement négatif début janvier.

Les obligations des marchés émergents ont enregistré des performances négatives en 2022. Les obligations en devises fortes ont été les plus vendues, reflétant la forte hausse des rendements obligataires des marchés développés et l’élargissement des écarts de crédit en raison de l’augmentation des primes de risque souverain. Les rendements des obligations en monnaies locales, qui sont principalement liés aux taux d'intérêt locaux, ont également été négatifs, la bonne tenue du dollar américain ayant encore pesé sur les rendements en USD. Toutefois, de manière générale, la dette en monnaies locales s’est mieux comportée que les obligations en devises fortes, les banques centrales de nombreux marchés émergents arrivant à la fin de leur cycle de relèvement des taux, alors que les taux continuent d’augmenter de manière agressive sur de nombreux marchés développés.

L'inflation a atteint des sommets inégalés depuis plusieurs décennies. Les banques centrales se sont retrouvées dépassées par les événements et ont commencé à relever leurs taux de manière agressive, malgré la détérioration des perspectives de l’économie mondiale. En mars, la Réserve fédérale américaine (Fed) a relevé ses taux pour la première fois depuis 2018 et a poursuivi l’intensification de sa politique de resserrement tout au long de l’année 2022. Au total, les taux américains ont été relevés de 425 pb au cours de l'année, portant les coûts d'emprunt à leur plus haut niveau depuis 2007. En Europe, la Banque centrale européenne a attendu le mois de juillet pour abandonner sa position conciliante. Les taux d’intérêt de la zone euro ont été relevés de 250 pb au second semestre 2022, ce qui les a portés à 2,5 %, leur plus haut niveau depuis 14 ans.

Dans  ce document vous retrouverez les tableaux qui résument les IRR (Internal Rate of Return) de LifeCycle Allianz Plan for Life +.

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