La reprise économique après une période de récession comme celle que nous avons connue l’année dernière va généralement de pair avec une surperformance des marchés d’actions des pays émergents. Ceci alors que la hausse des taux, conséquence de cette reprise initiée aux Etats-Unis, pénalise le marché obligataire des marchés émergents également. Si cela a été vrai en début d’année, cela semble être beaucoup moins le cas ces dernières semaines pour 2 raisons essentielles :
1. Les prévisions de croissance pour 2021 sont très importantes pour les marchés développés, principalement aux Etats-Unis vu les gigantesques mesures de soutien tant fiscales (prises par Joe Biden) que de politique monétaire (la banque centrale américaine a promis de rester accommodante) de sorte que les marchés émergents (principalement la Chine, qui a profité d’une croissance exceptionnelle à l’exportation l’année passée du fait de la pandémie) se retrouvent cette année dans une situation de rattrapage par les pays développés.
2. L’aspect pandémie reste fort présent dans les pays émergents avec comme conséquence une forte pénalisation économique locale dans beaucoup d’entre eux alors que la vaccination est en train de s’accélérer dans les pays développés.