Via le nouveau fonds interne « Allianz Nordea 1 Global Climate and Environment », nous avons introduit le 23 mars de cette année ce fonds ESG dans notre gamme à un prix de 1.000 €. Il vaut 1.420 € au 21 septembre, soit 42% de hausse en 6 mois ! Cette performance est exceptionnelle mais en ligne avec les performances des meilleurs fonds actions vu que le 23 mars était quasi le niveau le plus bas du marché.
Le climat et l’environnement font partie de ce que l’on appelle les megatrends, à savoir les tendances irréversibles et dont l’ampleur ne cessera de grandir en termes de poids dans l’économie si nous voulons garder notre planète viable quelques siècles encore.
Ce fonds est un fonds global en actions avec une approche long terme, sélectif sur les sociétés et concentré sur une cinquantaine d’actions avec un biais de capitalisation moyenne. L’équipe de gestion est stable et le fonds sous-jacent existe depuis 2008, ce qui nous donne un historique suffisant pour pouvoir l’analyser valablement. Au fur et à mesure, la protection de l’environnement a pris un poids de plus en plus significatif dans l’allocation du fonds et ce au détriment de la partie « efficacité énergétique » qui reste cependant toujours l’exposition la plus élevée. Fin septembre, le fonds affiche une performance positive sur l’année 2020 et une surperformance significative par rapport à l’indice mondial de l’ordre de 10%.
Inutile de préciser que la sélection de titres joue un rôle majeur dans l’attribution de performance.
Depuis son lancement en mars 2008, le fonds sous-jacent offre une bonne corrélation avec l’indice mondial des actions et un alpha (surperformance) de l’ordre de 1,5% en moyenne par an.
La sélection des valeurs du fonds sous-jacent se réalise par une analyse « bottom-up ». L’analyse « bottom-up » consiste à faire d’abord une enquête stratégique suivie par une analyse de valorisation. Dans l’enquête stratégique, on va se concentrer sur trois piliers : « business fundamentals », « corporate culture » et « financial performance ». Dans l’analyse de valorisation on calcule la valeur de l’action. On détermine ainsi si un potentiel de croissance existe encore.
Les actions sélectionnées peuvent être regroupées en 3 catégories que sont l’efficacité énergétique, la protection de l’environnement et les énergies alternatives. Dans le schéma ci-dessous on retrouve plus d’explications ainsi que la répartition du portefeuille dont 60% va à l’efficacité énergétique, 35% à la protection de l’environnement et 5% aux énergies alternatives. On pourrait se poser la question du pourquoi on n’investit pas plus en énergie éolienne et solaire ? Cela tient au fait que la catégorie énergies alternatives a besoin d’énormément de capital et de subsides pour démarrer et survivre. Ce qui signifie aussi forcément que le rendement sur investissement est réduit et les risques élevés.